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jeudi 22 juin 2017

Blanche Trappist et ses sept naines

La Blanche Trappist et ses sept naines :
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Ma lenteur actuelle ne me permet pas de répercuter ici toutes les belles informations qui passent : celle dont je désire vous parler remonte au 22 mai et concerne cette curieuse étoile nommée Trappist, naine rouge accompagnée d'un cortège de planètes... Avec l'aide de la Nasa qui a mis à disposition son observatoire spatial, Kepler (toujours parfaitement opérationnel pour ce type de mission), les chercheurs ont donc pointé le télescope vers la mystérieuse étoile rouge...
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 Petit rappel : Trappist est à 40 années-lumière de nous, et sa petite taille la rend sensible aux transits d'objets de petite taille, donc des planètes rocheuses. C'est sur ce pari intelligent, accompagné de longs mois de travail, que fut découverte par une équipe de chercheurs belgo-européens cette charmante naine rouge avec un cortège de planètes...
 Les premières études furent réalisées avec un observatoire, Trappist, belge d'origine, installé au Chili au pied du V.L.T. et une équipe de chercheurs, qui prit elle aussi le même nom. Leur travail permit de détecter deux exoplanètes. Peut-être une troisième ? Il fallut chercher alors un partenaire...
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Une première collaboration avec la NASA permit de pointer le télescope Spitzer vers Trappist, et augmenta le nombre de planète, non pas de 2 à 3 comme supposé initialement, mais de 2 à 6, et là, encore, l'étude laissait supposer l'existence d'une septième planète naine.
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L'objet de ce post concerne donc la seconde collaboration avec la NASA, et l'intervention décisive de l'observatoire spatial Kepler (qui a déjà détecté un millier d'exoplanètes, lointaines, et qui montre ici sa capacité à observer des étoiles de petite taille) qui a permis d'identifier la septième planète, ainsi que sa période. Au final, Trappist est accompagnée d'un cortège de 7 planètes, dont trois au moins dans la zone dite « habitable », planètes aux orbites en résonances complexes mais précises comme des montres suisses, comme le montrent l'élégante vidéo et l'article de Franck Selsis auquel je me permets de donner, ici, un écho tardif.

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